Pourquoi un détatouage ?

Ba parce qu’il est MOCHE ! Pardi

Histoire de mon tatouage

Pour une raison obscure j’ai eu une envie forte et irrépressible de me faire faire un tatouage à l’âge de 16 ans, et j’en ai aujourd’hui 39. L’idée me plaisait mais je n’avais pas spécialement l’envie d’un motif particulier ni besoin de faire passer un message, etc… Déjà me direz-vous, ça sent l’échec !

Après avoir réussi à convaincre ma mère qui devait m’accompagner puisque j’étais mineure, nous sommes allées à Paris à la recherche d’un salon de tatouage. Après quelques recherches et visites, ou flippantes, ou infructueuses, voir carrément désagréables (tatoueurs sûrement incrédules face au non-projet d’une ado), nous avons finalement réussi à trouver un salon dans le 18 ième qui pouvait nous prendre tout de suite. Comme je n’avais pas d’idée précise,  c’est en feuilletant le catalogue de modèles que mon choix s’est porté sur un papillon violet.

Pourquoi un papillon ? J’avais gardé en mémoire une image provenant d’un dessin animé de mon enfance « Cobra », et j’avais cristallisé dans mon esprit, comme représentation de la féminité un des personnages féminins du manga, qui avait un grand papillon violet tatoué dans le dos, de longs cheveux blonds et prenait souvent des douches 😀

45 min plus tard je suis repartie avec un papillon sur le haut du dos au niveau de l’épaule, ravie du résultat et fière d’avoir osé quelque chose qui me semblait totalement dingue sachant que dans mon entourage absolument personne n’était tatoué. Je n’ai malheureusement aucune photo de mon tatouage à l’époque où il ressemblait à quelques chose. Je l’ai donc fait faire en 1996, ça date, et à l’époque pas d’internet, pas de smartphones ou photos numériques !

Changement d’avis

J’en arrive à ce qui vous intéresse. Pourquoi choisir de le faire enlever maintenant ?
Et bien tout d’abord, il a très mal vieilli ; beaucoup d’encre et de couleurs sur un petit tatouage, je l’ai appris plus tard mais ça devient un gros pâté flou et baveux sans couleurs que j’essaye de cacher chaque été.

De plus, (et ceci est complètement personnel), j’ai changé mon point de vue sur les tatouages. J’ai constaté et suis arrivée à certaines conclusions concernant le choix de se faire tatouer, le sens de l’emplacement, le sentiment d’appartenance, etc… Cumulé au fait qu’il est aujourd’hui hyper courant d’être tatoué et que ça ne donne plus cette idée d’être à part comme ça avait pu l’être à l’époque où j’étais ado, j’ai fini par détester cet horrible papillon, qui en plus d’être devenu totalement inesthétique me donne l’impression de me stigmatiser.

J’ai hésité très longtemps à faire un cover. Mais le cover aurait dû être beaucoup trop grand ou foncé à mon goût et de toute façon, non, je ne veux vraiment plus de tatouage sur mon corps. Les techniques du laser ayant évoluées avec de meilleurs résultats depuis l’utilisation du Picosure, je me suis enfin décidée !